La ressemblance qui compte

Par Josée Durocher

Parmi toutes nos différences, on oublie souvent de compter nos ressemblances ! Il n’est effectivement pas évident de les trouver… de les dénicher, bien cachées qu’elles sont, sous tout ce qui fait que nous ne sommes pas comme les autres !

Comme une nouvelle ville

Souvent, la peur au ventre, on avance hésitant devant les autres qui n’ont pas l’air de nous ressembler. Rencontrer une personne nouvelle, c’est un peu comme visiter une ville que nous ne connaissons pas. On peut être surpris à chaque coin de rue !

Et quand l’autre est issu de la neurodiversité et qu’il sort du cadre « humain » usuel, on a l’impression de découvrir toute une planète tellement il y a de choses à voir et à admirer.

Être humain

Mais le terme « humain » prend ici tout son sens puisque cette ressemblance qu’on possède tous et toutes, c’est bien celle d’être humain ! Pour démentir mes propres propos… le cadre « humain » comme j’en fais mention dans le paragraphe antérieur n’existe pas. 

Sinon que serait un cadre « humain » ? Et si nous l’inventions ?

Selon moi, un cadre « humain » est un cadre parfaitement parfait auquel on ne s’adapte pas mais qui s’adapte à nous. Le cadre humain englobe tous et toutes, sans dénigrer ou juger personne. En faire partie voudrait irrémédiablement dire que la vie elle-même est inclusive dans tous ses soubresauts. 

 Une utopie

Qu’on soit fou de la danse, des mathématiques, des trains ou de l’informatique, rien ni personne ne nous regarderait de haut pour nous juger. Qu’on ait les cheveux roses « chewing gum » ou bleus atypiques, rien ni personne ne poserait de jugement sur nous. Qu’on pense comme la majorité des gens ou différemment, rien ni personne ne nous qualifierait de hors norme.

 

Non, le cadre « humain » n’existe pas… encore ! Il est une utopie à laquelle beaucoup d’entre nous rêvent et croient aussi. Oui, nous y croyons en ce monde, encadrés de la seule discipline qui mériterait tout notre respect : l’humanité.

Enfin!

Avec l’humanité comme discipline, notre monde serait propulsé par beaucoup plus d’amour et beaucoup moins de drames.

 

Moi-même, je rêve de ce monde où les uns ne seront pas reniés parce qu’ils sont différents et que leurs ressemblances seront les seules choses que les autres verront. Je rêve d’un monde où j’ai pleinement le droit d’exister. Parce que, le cadre « humain », c’est la ressemblance que nous possédons tous ! Et la référence que nous souhaitons tous.