L’autisme vu par le SPAL

Par Josée Durocher

Ils ont passé du temps en milieu scolaire avec des enfants autistes et des intervenants, ils sont allés dans les familles de personnes autistes également et ils se sont regroupés afin de faire, ensemble, un retour sur tout ce qu’ils ont vu et appris.

 

Une expérience unique

Les agents du SPAL ont fait des constats d’observations multiples et ont exprimé ce que le Programme Immersion de leur organisation leur avait fait vivre. Ils ont appris énormément tant sur le plan humain et personnel que professionnel.

 

C’est rempli d’admiration pour les parents d’enfants autistes et les différents intervenants de ces derniers que les policiers de la ville de Longueuil ont décrit cette expérience unique. Des liens se sont tissés là où ils ne se seraient pas tissés ailleurs.

 

Fabrice Leroy, un des responsables de l’équipe, me fait remarquer que tous les participants issus du SPAL étaient reconnaissants d’avoir eu la chance de participer à ce genre d’immersion. Un des enfants autistes qui n’était d’ailleurs habitué qu’à des intervenantes féminines s’est automatiquement apaisé lors de la présence d’un des policiers.

 

Plusieurs défis à relever

Pour revenir aux agents participants, certains ont été contents de constater tous les services disponibles à la population, mais tout de même choqués (lire un état de choc) de constater tous les défis existants sur le territoire de la ville.

 

Il n’y avait pas une famille pareille ! Certaines étaient, comment dire, plus fonctionnelles et d’autres exigeaient des parents un investissement qu’on ne peut deviner si on ne vit pas avec tous les défis que l’autisme peut apporter aux gens qui le vivent ou le côtoient de près.

 

Le SPAL a donc réussi ce qui a été entrepris : éveiller les consciences, renseigner et détruire les idées reçues qui se voulaient négatives. Si ces fausses croyances au sujet de l’autisme n’ont plus leur place maintenant, il importe que les adultes autistes s’impliquent dans ce genre de programme immersif.

 

Des rencontres humaines

C’est sûrement à cause d’un manque de confiance envers les étrangers et le fait qu’ils ne se trouvent pas plus intéressants qu’il ne le faut que les adultes autistes ne se portent pas volontaires. Pourtant, j’ai moi-même participé à l’expérience et j’ai adoré.

 

Car on parle ici de rencontres humaines et de partages d’informations ou de vécus qui peuvent être essentiels dans les interactions que les agents du SPAL peuvent vivre avec la population autistique de Longueuil.

 

Si vous êtes résident de la ville de Longueuil et que vous êtes intéressé par le Programme Immersion, communiquez avec monsieur Fabrice Leroy en cliquant ici ! Votre implication bénévole sera reconnue pour ce qu’elle sera : un pas de plus vers un avenir où les uns ne craignent plus les autres et où tout le monde se fait davantage confiance !