Le pavillon Lowe’s Canada de la Fondation Véro & Louis

Par Josée Durocher

C’est dans un livre qu’elle a écrit, « Deux garçons à la mère », que Guylaine Guay, mère de deux enfants autistes, a fait le souhait qu’un jour, quelqu’un lise ses lignes et érige une maison où des adultes autistes ayant des besoins spécifiques au quotidien puissent habiter.

Quand Véro et Louis s’en mêlent!

Tout part d’un rêve, dit-on, et c’est bien vrai. Car le reste est connu! Dès que Véronique Cloutier a lu ce fameux passage qu’avait écrit Guylaine Guay, elle en a parlé à son mari Louis Morissette, et c’est d’un élan enthousiaste qu’ils ont tout mis en œuvre pour créer la Fondation Véro & Louis qui vient, ces derniers jours, de dévoiler la toute première maison répondant aux critères de Guylaine! 

Cette dernière, étant la marraine de la Fondation, était bien heureuse de parler de la maison, des adultes autistes qui y habitent et d’inclusion!

« C’est bien plus que ce que j’imaginais! C’est grand et c’est tellement beau! Véro, Louis et moi on trouve important que les gens qui y habitent aient droit au « beau » eux aussi! » Parce qu’autiste ou pas, handicap ou pas, la beauté est une chose qui vient vivifier notre quotidien si on y a accès!

Une maison, un pont entre les gens

Le pavillon Lowe’s Canada de Varennes

Mais la maison qu’a rêvé Guylaine, ce n’est pas qu’un endroit où habiter. C’est un pont entre les résidents et la société, car tout vise l’inclusion dans l’idéologie derrière cette habitation! Des activités sont prévues avec les résidents des alentours comme n’importe qui vivant en communauté.

Le pavillon Lowe’s Canada situé à Varennes, ce sont également différentes études qui viendront renforcer le projet, car d’autres maisons du genre sont maintenant un rêve « accessible » pour tous ceux qui œuvrent pour la réussite de leur mission, c’est-à-dire, toute l’équipe derrière qui discute et côtoie les différents paliers gouvernementaux, tous ceux qui sont à la recherche de commanditaires, tous ceux qui s’occupent des collectes de fonds aussi.

Guylaine et son fils Léo Crédit photo: Des familles comme les autres

Le TSA (trouble du spectre de l’autisme) est vaste, et plusieurs personnes s’y retrouvent. Certaines d’entre elles mènent des vies des plus ordinaires, mais d’autres, par contre, éprouvent certaines difficultés avec lesquelles elles ont peine à jongler.

Plus que des briques et des clous!

Guylaine et son fils Clovis

La nouvelle construction c’est bien plus que des briques et des clous! Et ce n’est pas une maison qui, une fois construite, est délaissée par les professionnels. Non! C’est une maison vivante où différentes personnes sont mandatées pour rendre le quotidien des résidents plus facile et certainement plus agréable.

Tout a été pensé pour les personnes autistes : de l’éclairage aux espaces de ressourcement personnels en passant par les glaces des miroirs qu’on peut faire disparaître au besoin et plein d’autres choses intelligentes, rien n’a été laissé au hasard.

C’est donc un trois-en-un pour moi : une Guylaine Guay bien heureuse de m’en parler que j’ai rencontrée, une femme satisfaite par un projet qui fera des petits et une mère fière pour tous les jeunes adultes autistes et leurs familles. 

Mention spéciale à Véronique Cloutier et à Louis Morissette ainsi qu’à tous les artisans qui ont fait en sorte que l’inclusion ait désormais une adresse!