Pour le mouvement « ça va bien aller » tout le temps!

Par Josée Durocher

Élise m’a écrit à nouveau. Elle a fait danser sa plume pour parler du mouvement « ça va bien aller ». Mouvement qui, selon ses dires, devrait se poursuivre même après la pandémie que nous connaissons.

Elle note au passage comment nous y prendre, dans tout ce qu’elle ressent actuellement, pour que ça fonctionne, pour que nous nous sentions mieux aussi.

Je ne peux que saluer son penchant pour la rédaction et son indéniable recours à tout ce qui peut être positif afin de réussir…

Remonter la vague d’un moral trop bas

« Les temps de confinement actuel que nous sommes à vivre présentement nous forcent à faire appel à nos ressources les plus profondes pour tenter de survivre.

Effectivement, nous tentons de remonter la vague de notre moral qui avait atteint un abysse sans fond. Cependant, il est presque sûr que n’importe qui dans sa vie passera un moment rempli de désespoir comme cela. Je me suis posé la question : « Pourquoi ne pas avoir le mouvement ‘ça va bien aller’ tout le temps? ».

Certaines préoccupations

Le nombre de personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale (trouble anxieux, dépression, etc.), de détresse psychosociale, d’autisme et j’en passe, sont de plus en plus nombreuses.

Pourtant, j’ai l’impression que ce n’est que dans ce genre de situation qu’on a le droit de s’épauler. Pour moi, vivre des vagues qui me noient est une chose fréquente. J’aimerais qu’on en parle plus, qu’on milite pour épauler ceux qui ne se sentent pas bien tout le temps.

Il est important pour moi d’être dans le positivisme tout le temps, entre autres pour ne pas succomber à cette profonde détresse. Le bonheur d’une société est la plus belle richesse sur la terre.

Malheureusement, nous ne pensons pas comme cela. Tout va trop vite! Notre vie passe sans qu’on n’en ait profité, submergée par des dépôts de malheurs qui ont macéré.

Une décision, un choix

Alors, moi, j’ai décidé que le « ça va bien aller! », c’était pour tout le temps! Peu importe, ce que les gens en disent. Je suis convaincue que cela pourra nous aider à gagner la plus belle richesse jamais obtenue à ce jour.

Si nous adoptions cette attitude, en prenant le temps de nous arrêter et de prendre soin d’autres et de nous-mêmes, nous serions une nation forte qui ne s’en laisse pas imposer.

La fameuse paix intérieure

J’ai confiance en une partie secrète en moi et que cette même partie se révèle au grand jour pour chacun. Le « ça va bien aller » tout le temps passe par une écoute active de son corps et de son esprit.

Il s’agit aussi de faire des ajustements en fonction de tout cela pour être dans la possibilité de retrouver la paix intérieure. Chacun possède ses propres moyens, mais j’aime beaucoup aller prendre l’air, écouter de la musique, jouer à des jeux, dessiner…

Certains préfèrent opter pour la méditation, le sport, et toute chose saine pouvant fonctionner pour eux. Cela passe aussi sur travailler sur soi afin de faire grandir sa confiance en soi. Bref, il existe beaucoup de possibilités qui s’offrent à nous que nous soyons autistes ou non.

Être à l’écoute des autres et de nous-même

Aussi, ce fameux « ça va bien aller » passe par une empathie à la douleur de l’autre. Simplement, permettre une discussion aide à remettre ses esprits en place.

Même les autistes en ont besoin. Pas besoin non plus d’une formation de thérapeute! Les capacités réceptives sont suffisantes. Certaines personnes ne sont évidemment pas en mesure d’écouter. Je les comprends! Simplement, travailler sur soi est amplement suffisant. Tout est parfait!

Je vous laisse sur ces mots. J’espère réellement que ce mouvement va continuer! Cela nous rend meilleur en tant que personne de s’améliorer dans la vie, et la société en ressortira grandie.

N’hésitez pas à faire comme moi! Continuez ce magnifique mouvement, et nous pourrons être fiers de notre évolution comme société. »

En bref…

Tout ce que nous raconte ici Élise est loin d’être faux! Penser à soi, penser aux autres ou faire les deux, ça passe aussi par tout cela le mieux-être.

Je vois en Élise une femme qui met tout en œuvre pour trouver ses petits bonheurs dans tout ce qu’elle fait. Du coup, elle réalise que cette attitude la rend réceptive aux autres, et c’est très beau de l’être.

Merci à Élise de s’exprimer ainsi et de nous rappeler qu’il n’est pas nécessaire de vivre des catastrophes pour se rendre compte que, finalement, ça va bien aller!

Si vous ressentez, vous aussi, le besoin ou l’envie de vous exprimer sur votre situation actuelle ou encore si vous avez simplement l’élan de partager avec nous les fruits de vos réflexions, n’hésitez pas et écrivez-vous en cliquant ici.

Et n’oubliez pas que nous sommes présentement en collecte de fonds afin de rendre ce service très apprécié de collecte de témoignages. Mot à Mot est né de l’idée que tout le monde a quelque chose à partager, et cela, peu importe les différences, de chacun.